Livraison gratuite à partir de 100$ Livraison à un point de cueillette gratuit à partir de 25$ à - km de chez vous. X

Blogue

Publié depuis 3 ans

Goût, sécurité et l’avantage concurrentiel des aliments d’ici!

Par: Jonathan Bélanger, Co fondateur de Maturin.ca

Goût, sécurité et l’avantage concurrentiel des aliments d’ici.

 

On est généralement très fiers de consommer localement. Mais qu’est-ce que vraiment consommer localement? On en discutera ensemble prochainement. En achetant des produits d’ici, on sait qu’on fait un geste pour soutenir l’économie locale, que ce soit pour  les industries, les commerces ou les emplois. On sait aussi que notre choix est probablement des plus éco-responsable, tout en s’assurant évidemment d’un gage de qualité. Fait au Québec, c’est généralement un assurance de qualité. Tout le monde le sait.

Lorsqu’on décide d’acheter des aliments d’ici, on fait tout ça. Mais en plus, on s’assure de consommer des aliments qui sont délicieux et sécuritaires. Tout le monde ne sait pas ça.

Pourquoi délicieux? 

Le goût est la raison principale pour laquelle les gens préfèrent s’alimenter localement. Les gens recherchent un goût unique ou simplement meilleur. On pense que les goûts ne sont pas à discuter… mais en est-il vraiment? Et si le goût était scientifiquement explicable? Certains auteurs disent que le goût perçu s’explique en huit points : le goût comme tel, la vue, les sensations fortes en bouche, les attentes cognitives, le toucher, l’ouïe, l’odorat et les coutumes. Les aliments locaux répondent peut-être dans ce cas mieux à ces critères qui de nous permettent de mieux percevoir le bon goût! Je continuerai dans cette veine dans un prochain article.

Pourquoi sécuritaire?

Bon, là ce sera encore une peu de science qui parlera ici! Rappelez-vous, je suis moi-même un ancien éleveur de canards. J’ai compris jeune que je devais transformer mon canard pour mieux le vendre avec de meilleures marges de profit. C’est pour cette raison que j’ai fondé un plan de transformation sous inspection fédérale (ACIA). J’avais des ambitions de vendre mes produits partout au Québec et partout au Canada. Pour cela, je devrais être inspecté par le fédéral. Mais au bout du compte, que les plans de transformations de viande ou encore plus de façon générale, que les lieux de production ou de transformation bioalimentaires soit inspectés par le provincial ou le fédéral, les normes sont élevées et les producteurs ou transformateurs doivent se lever tôt pour les respecter. Et avec raison! Les gens mangent littéralement leurs produits! Et personnellement, lorsque je me mets quoi que ce soit en bouche, je préfère avoir la certitude, ou du moins un certain niveau d’assurance, que c’est sécuritaire et sain pour la santé. Mon opinion personnelle est que tant au niveau provincial par le MAPAQ qu’au niveau fédéral par l’ACIA le niveau de salubrité et de qualité des aliments du Québec et du Canada est très élevé. Vous me voyez venir? Oui, j’y viens!

La question qui tue est la suivant : Qu’en est-il de l’inspection et du contrôle de qualité des aliments d’importation? C’est pour moi un grand point d’interrogation! Bon d’abord sâchez que les inspecteurs du MAPAQ et de l’ACIA ne vont pas sur place dans les pays étrangers vérifier de la qualité et de la salubrité des aliments. Il semble que ce soit les accords entre les pays qui “nous assurent” en grande partie de la conformité de la qualité et de la salubrité des aliments qu’on importe. L’ACIA vérifiera par la suite à leur arrivé certains aliments, mais il est impossible de tout les vérifier. Selon le Dr Dinh Huy Duong, les tests de l’ACIA sont une goutte d’eau dans l’océan (1). Selon les sources, 20% des aliments importés seraient non conforme! (2)

L’impact sur le prix

Vous avez probablement remarqué que trop souvent les aliments d’ici paraissent plus dispendieux que les aliments d’importation.

Laissez-moi vous donner mon avis à ce sujet! D’abord il faut comparer des pommes avec des pommes. Premièrement, parlons de la qualité. Un poisson d’importation 20% moins cher qu’un poisson local mais qui s’est fait injecter 30% d’eau est-il vraiment moins cher? NON! Faites-le cuire et comparez ce qui reste après la cuisson. Et qu’en est-il des tomates du Mexique? Coupez-la et il ne reste que la peau et l’eau. 

Ensuite, regardons la sécurité des aliments. L’inspection des aliments a un coût. Ce sont les éleveurs et transformateurs d’ici qui en paient la facture. Je la payais moi-même à l’époque. Ce que je veux vous dire c’est que les producteurs et transformateurs étrangers n’ont bien souvent pas cette facture à payer. Ce qui leur donne inévitablement un avantage au niveau du prix. Je ne demande pas qu’on avantage les entreprises d’ici. Simplement que ce soit équitable pour tous. Qu’on suive tous les mêmes règles du jeu. Imaginez un match de hockey à 6 contre 2. Non, ça ne se peut pas!

Ensuite viennent les économies d’échelle et le transport. À chaque fois qu’on achète une tomate du Mexique c’est une tomate de moins qui est produite ici au Québec. Faites l’expérience 1 millions de fois, c’est un million de tomates de moins. En produisant moins, chaque produit unitaire est plus dispendieux à produire. C’est ça les économies d’échelle. Vient maintenant le transport. Au Québec, on dit que nos camions sont à 30% plein. C’est donc de dire que chaque transport coûte 70% trop cher? En produisant moins, chaque produit est non seulement plus dispendieux mais ces petits lots font en sorte que le transport de la marchandise est plus coûteux pour chaque unité produit, ce qui fait en sorte de majoré encore à la hausse le prix de chaque produit. Vous voyez, c’est un cercle vicieux.

Sortir du cercle

C’est un effort supplémentaire à faire, j’en suis conscient. Mais pour assurer notre autonomie et sécurité alimentaire, il faudra le faire tôt ou tard. Mieux vaut le faire maintenant que d’attendre encore des décennies. Chez Maturin, on est là pour vous aider à faire le saut. GO!

Vidéo

 


https://www.lesoleil.com/actualite/science/la-science-du-gout-en-huit-bouchees-9d3286c5c2231463a1ae8c1c56870ff6

https://plus.lapresse.ca/screens/0d8ef6ec-a247-42c4-ad54-5e46bc63f374__7C___0.html

https://www.lapresse.ca/actualites/national/201704/05/01-5085545-20-des-aliments-importes-sont-non-conformes.php

© 2016 - 2024. All rights reserved.